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Le blog de Kaitz

9 mai 2012

Cri du coeur d'un héritier du Sarkozysme

Monsieur le Président de la République,

      Je n’ai pas trouvé meilleure façon d’introduire mon propos que celle de vous dire merci. Je vous remercie du plus profond de mon cœur pour tout ce que vous avez fait pour la France, pour ceux qui l’aiment et pour le petit homme que je suis, qui aspire à devenir grand.

      Sept ans, sept longues années que je vous suis, que je vous soutiens, que je vous aime. Vous avez fait germer en moi la graine de la politique qui n’est clairement pas un héritage familial et que j’essaie aujourd'hui de partager et de transmettre. Si aujourd'hui de la politique je sais que je veux faire plus qu’une passion c’est grâce à vous. Vous l’avez modernisé, vous m’avez redonné confiance en elle, vous avez forgé mes convictions et vous m’avez permis d’affirmer, de vivre et de revendiquer chaque jour un peu plus l’amour pour mon pays, pour notre pays.

      Cette campagne présidentielle qui s’achève est la première pour laquelle je me suis réellement engagé. De tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force, j’ai porté avec fierté les couleurs de notre famille politique et du Sarkozysme dont je suis un enfant. Ce véritable courant de pensée est et restera sans aucun doute, le plus grand courant de pensée jamais connu depuis le Gaullisme.

      Avec mes amis militants, qui sont aujourd’hui plus que cela, nous avons passé des heures à arpenter les rues de notre ville pour coller des affiches,  distribuer des tracts, remplir les boites aux lettres. Nous l’avons fait avec la France chevillée au cœur, la force de nos convictions et de nos valeurs, en puisant notre énergie dans la votre. Les valeurs que nous portons ne sont ni plus, ni moins que celles que vous avez hissé jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Si aujourd’hui nous savons toutes et tous que le travail, le mérite, la responsabilité, la pugnacité, la ténacité, le courage, la force, la générosité, la tolérance, l’énergie et l’amour de la France sont des valeurs plus fortes que tout, c’est grâce à vous.

      Nous voulons la France forte et je sais qu’elle existe, je l’ai vu dans les nombreuses réunions et meeting que vous avez tenu et auxquels j’ai assisté. La ferveur d’un peuple uni sous le drapeau tricolore, qui chante à l’unisson la Marseillaise, main droite sur le cœur et cela quel que soit son âge, sa couleur de peau, son milieu social, sa religion. Ce peuple de France prêt à construire ensemble, main dans la main, la France la plus belle qui soit. Vous la voulez, nous la voulons et nous l’aurons.

      J’ai eu la chance de vous serrer la main gauche, celle du cœur et cela a été pour moi la conclusion d’un pacte. Celui de ne jamais faillir à mon engagement, de porter très haut nos valeurs et  de toujours rester digne comme vous l’avez été dimanche soir à la Mutualité. Ce discours restera à jamais la preuve de votre dignité, de votre humilité, de votre dévouement,  de votre force morale et de votre humanité. Jamais je ne pleure, mais j’ai tellement été touché par vos mots que des larmes ont perlées sur mes joues, avant de m’effondrer en réalisant que j’étais orphelin.

      Vous venez de nous transmettre un patrimoine extraordinaire que nous allons défendre, agrandir, enrichir et perpétuer, soyez-en sur. Les fondements du Sarkozysme, ce somptueux mélange fait de la grandeur du général de Gaulle, de l’esprit de conquête de Napoléon, du rayonnement de Louis XIV, doublé de l’esprit et de la plume des plus grands philosophes des lumières, de l’énergie des plus grands athlètes et du courage des résistants sont bien ancrés en nous et votre discours du 28 novembre 2004 sera toujours là pour nous les rappeler.

      Nous allons devoir mener de nombreux combats pour reconquérir chaque canton, chaque ville, chaque département, chaque région et nous les livrerons sans jamais trahir cet héritage que vous nous laissez et auquel nous tenons tant. Comme vous l’avez si bien dit, « Il n’y a pas de fatalité, il y’a toujours des marges de manœuvre pour celui qui refuse de subir ». Nous resterons droits, fiers, dignes, avec le drapeau français comme symbole, son amour comme force et sa défense comme motivation. C’est dans la défaite qu’on acquiert la plus grande unité, qu’on se renforce, qu’on développe les plus belles idées et c’est seulement après une défaite que l’on peut savourer une victoire.

      Aujourd’hui j’éprouve la plus grande des fiertés d’être en première ligne pour mener ce grand combat que représente la reconquête du pouvoir. Mon récent engagement de militant est né grâce à vous et c’est pour vous qu’il continuera.  Je sais que la politique va devenir plus qu’une passion pour moi, un jour peut-être j’aurai la chance d’exercer des responsabilités et sachez qu’à la liste des personnes que j’ai pris en modèle, en exemple pour me forger et monter le plus haut possible j’y ajoute aujourd’hui votre nom. J’ai écrit que l’Histoire vous remerciera, reconnaitra votre grandeur et celle de votre action. C'’est sur le terrain que nous en récolterons les fruits et nous n'oublierons jamais de vous rendre hommage.

      Monsieur le Président, la France forte a pleuré votre défaite dimanche, aujourd’hui c’est toute la France qui vous pleure. Nous allons faire en sorte que ces larmes ne soient qu’éphémères et que vous viviez à travers nous. Nous allons agir avec l’espoir que dans quelques temps vous puissiez nous redire que vous nous aimez, en y ajoutant que vous êtes fiers de nous.

      En espérant que vous ayez un jour le sentiment que nous vous avons rendu tout le bien que vous nous avez fait. Au nom de toutes celles et tout ceux qui ressentent la même chose que moi, je tiens à vous dire, Monsieur le Président de la République, qu'on vous aime.

Kaitz ' F

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30 avril 2012

Pourquoi je soutiens, m'engage et milite pour Nicolas Sarkozy

         Cet article m'a été inspiré par mon sens de l'injustice et mon engagement politique. Je trouve honteux que dans un pays comme le notre, les médias puissent être aussi partiaux, calomnieux et manipulateurs. Ce qui m'a surtout débecté, c'est que l'on puisse se permettre de comparer le sixième président de la Vème République, qui par définition est le régime le plus démocratique qui existe dans le monde, à des personnages aussi infâmes qu'Hitler, Pétain ou Staline qui sont des dictateurs et des meurtriers. Jamais un tel degré d'irrespect, d'immoralité et d'ignominie n'ont été atteints.
          
        Les médias ne faisant pas correctement leur travail, il appartient au peuple de mener lui même la campagne présidentielle pour son pays en exprimant ce qu'il pense réellement. Chacun d'entre nous essaye de convaincre et de rassembler les autres autour de certaines valeurs de certains souhaits et d'une même envie, celle de voir notre pays avancer.
 
       Comme beaucoup de français, j'aime passionnément mon pays. Ce pays qui a accueilli mes aïeuls, ce pays dans lequel j'ai grandi, qui m'a tant donné, tant appris. Comme beaucoup de personnes, je suis féru d'histoire et il faut reconnaitre de ce point de vue, que la France en est bien pourvue. La partie centrale de l'histoire de la France contemportaine, c'est la guerre de 39-45. Six abominables années d'horreur qui ont mis en lumière, le jour le plus noir de la race humaine.
 
I°) Plus on voit loin dans le passé, plus on va loin dans l'avenir...
 

        Le 18 juin 1940, le général Charles De Gaulle s’exile à Londres et lance un appel à la résistance. Cette résistance qui triomphera cinq années plus tard, amputée de ses grandes figures telles que Jean Moulin. Cette résistance qui n’aura jamais eu la joie de connaitre la paix et la réconciliation franco-allemande qui semblait alors impossible. Aujourd’hui,elle est un symbole qu’il faut à tout prix protéger.

       Le général de Gaulle  a marqué au fer rouge l’histoire de la France. Il est rappelé au pouvoir après l’échec de la IVème République (1946-1958). Cette dernière, encore présente aujourd’hui de par son préambule est tout ce qui fait qu’une République ne fonctionne pas : un parlement trop fort, qui favorise et incite à l’instabilité ministérielle, une dispersion des opinions politiques et un président de la République étouffé sous le poids des partis.
 
        Le 4 octobre 1958, c’est le début de la Vème République. Charles de Gaulle apparait comme l’homme providentiel. Aujourd’hui, personne ne peut nier qu’il l’a effectivement été. Comme il l’a voulu, le statut du président de la République est redoré, il est placé en tant qu'homme fort, en tant que visage du pouvoir. J’admire ce grand homme, parce qu’il incarne parfaitement l’idée que je me fais d'un président de la République : intelligence du pouvoir, main de fer et amour de la patrie.
             
        Après la guerre, où tout avait été ravagé, où la France a bénéficié de l’aide extérieure pour se reconstruire, notamment l’aide américaine par le biais du plan Marshall, il fallait quelqu’un capable de mener cette reconstruction. Il fallait quelqu’un capable de diriger, de se relever d’une guerre qui aurait pu lui être fatale. Il ne faut pas oublier qu’en 1940 c’est vers la voie de la collaboration que le pays s’était dirigé. La France, sous les ordres du maréchal Pétain, auquel les pleins pouvoirs ont été accordés par une grande majorité des socialistes du Front Populaire, était bien décidée à aider l’Allemagne d’Hitler dans sa chasse aux juifs, aux homosexuels, aux tsiganes, aux handicapés et à tous les êtres humains qui ne correspondaient pas aux critères définis par les nazis. Il fallait redonner à la France les valeurs qui sont les siennes, ses valeurs humanistes héritées directement de la philosophie des lumières et rendre à l’actuelle cinquième puissance mondiale, le poids qui était le sien. De Gaulle l’a voulu, de Gaulle l’a fait.
 
        De 1945 à 1973, c’est la période dite « des trente glorieuses », période la plus faste du XXème siècle pour la France. La France rayonne, la croissance atteint jusqu’à 5% et Charles de Gaulle peut agir avec une relative sérénité économique et sociale. Il a marqué de son sceaux le début de la République qu’il a enfanté. En 1962, il décide d’instaurer l’élection du président de la République au suffrage universel, en 1965 il fait la politique de la chaise vide devant la Communauté Economique Européenne et en 1966 il décide de quitter le commandement de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
Courage, pugnacité, poigne et convictions ont poussés le premier président de la Vème République à prendre de telles décisions. Et c’est en manifestant cette opposition que l’Europe, cet idéal humaniste guidé par un désir profond de paix a pu avancer, grandir et prospérer.
 

II°) Quand le tableau de l'histoire se noirci, le peuple en paie le prix.

        

         Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy arrive au pouvoir après ce que j’appellerais les trente minables. Suite au choc pétrolier de 1973, la situation s’est dégradée. En 1981 François Mitterrand, premier président socialiste de la Vème République représente l’espoir et le changement. Magie de la démocratie, c’est l’alternance. Il a fallu deux ans pour que tous les rêves socialistes et français se brisent. En 1983, la France rentre dans une période de rigueur, Mitterrand revient sur toutes ses promesses parce que la France s’endette. Le franc est dévalué de 8% par rapport au Mark dans l’expectative de réduire le déficit commercial et ramener à 5%, une inflation montée à 14%.

      Pendant quatorze ans et malgré les difficultés que traversent le pays et tous les concitoyens, « Tonton » est au pouvoir et    profite du système. Tous les dimanches un hélicoptère décolle du stade de l’école militaire pour se rendre dans les Yvelines là où sa fille adultérine était cachée, 1000€ la minute de vol. Quand elle venait le voir à Paris, c’est au Fouquet’s qu’ils se rendaient, « Tonton » y avait une table réservée, la 83.
 
Peuple de France, que dirions-nous aujourd’hui ? Alors que cinq ans après la soirée de sa victoire on entend encore, pour estomper le vide intersidéral des propositions du candidat socialiste, que Nicolas Sarkozy y a été mangé ? Que dirions-nous, si le chef de l’Etat mettait illégalement sur écoute 150 de ses compatriotes ? Que dirions-nous si le chef de l’état laissait un de ses proches se suicider à l’Elysée ? Que dirions-nous si le chef de l’état allait passer ses vacances de noël en Egypte aux frais de    l’Etat ?
 
C’est sur que Nicolas Sarkozy s’est rendu au Fouquet’s et que l’addition s’élève à 130€ par tête. Cette somme qui permet à des gens de la classe moyenne comme moi, d’assumer des dépenses de la vie quotidienne. Mais réfléchissons, quand on se lance corps et âme dans un projet, qu’on y met tout son cœur, ses valeurs, sa force, n’est-il pas légitime de fêter la concrétisation de tous ces efforts avec ses amis autour d’une bonne table ?
 
A notre échelle, quand on est habitué à manger dans un restaurant fast-food, n’a-t-on pas envie pour fêter un événement heureux de se rendre dans un bon restaurant où on ne débarrasse pas soi-même son assiette ? Comment critiquer pendant cinq ans un tel fait, si infime au regard de l’ampleur des problèmes rencontrés, alors que l’opinion publique ne pousse que quelques gémissements lorsque François Hollande invite Bernard-Henry Lévy au « Le Laurent » où l’addition s’élève à 262€ par tête ? Je ne suis certes pas un très bon mathématicien, mais il me semble que cette somme représente le double de celle tant critiquée. Dans la situation actuelle est-ce une marque de respect envers le peuple que d’inviter un philosophe déjà convaincu à manger une salade à 140€ alors que dans le même temps les Restos du cœur se voient davantage sollicités ?
 
Nous venons de traverser quatre années de crise qui ont mis beaucoup de gens dans des situations difficiles. Le pouvoir en place a fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter que la France ne sombre dans la faillite comme la Grèce ou dans un chômage incontrôlable comme en Espagne. C’est la négation la plus complète dans le camp socialiste. L’essentiel pour eux c’est de prendre le pouvoir et de faire ce que bon leur semble. L’exemple le plus probant c’est la polémique sur les débats. Le président Nicolas Sarkozy, qui a décidé de mener une campagne en verité en s’adressant à tout le peuple de France a émis l’idée que trois confrontations avec le candidat socialiste seraient un gage pour les millions d’électeurs de faire un choix en toute connaissance de cause. Une majorité de français est favorable à cette idée, mais le candidat socialiste daigne entendre cet appel venu directement du peuple qu'il prétend vouloir diriger. Est-ce cohérent de vouloir nous écouter, nous rassembler, répondre à nos attentes et de faire la sourde oreille lorsque notre voix se fait entendre ?
 
        Pour en revenir aux basses considérations, si chères à ceux qui n’ont rien à dire, les vacances du président Sarkozy ce n’était pas en Egypte mais au large de l’ile de Malte, sur le yacht d’un ami. On entend encore parler de cela alors que malheureusement pour les observateurs, les quelques frais engagés par notre président pour ce repos bien mérité l’ont été de sa poche. Cela personne ne peut le contester et surtout pas Didier Migaud, le premier président de la cour des comptes et membre du parti socialiste, que Nicolas Sarkozy a souhaité mettre à ce poste. Quelle révolution ! Enfin la transparence est faite dans les comptes de l’Elysée. Quant aux scandales judiciaires, notre président n’a jamais été inquiété, ni de près, ni de loin. Un président honnête, voilà le vrai changement ! 
 
                 La période suivant le cataclysme François Mitterrand, celle allant de 1995 à 2007 n’est guère plus glorieuse pour le pouvoir en place. Une dissolution de l’assemblée complètement ratée en 1997, un abandon total du pouvoir, des classes populaires, la France qui vogue au grès de l’immobilisme et de l’incohérence grâce à une parfaite cohabitation entre deux paresseux de la politique. Le résultat est sans appel, le Front National est au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002. Pour moi le parallèle est évident, le peuple se révolte, c’est les prémices de l'entrée dans une période guerrière.
 
        C’est en 2005 que la révolte prend une forme physique. Emeutes en banlieue, la violence et la colère se fait sentir, partout en France les cités se soulèvent et le peuple est à la peine. Quand on y regarde de près, les premières victimes de ces révoltes, ce sont les gens qui vivent tant bien que mal dans ce climat de laxisme et d’impunité. Ce sont ces habitants des  cités que je n’hésite pas à qualifier de « zone de non-droit ». Les voitures brulées, ne sont pas celles des responsables de cette situation, ce sont celles des pères et mères de famille qui emmènent leurs enfants à l’école, vont travailler et reviennent les chercher.
 
        En 2008, à peine le temps pour le président Sarkozy de se mettre en place que la guerre est déclarée ! Quatre ans, quatre ans de crise, plus violentes encore que la crise de 1929. La Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, l’Islande et même l’Angleterre ont été touchés. Parfois dans le gouffre, parfois au bord du précipice, les peuples souffrent, les politiques souffrent, c’est le monde entier qui a un genou à terre.
 
 
III°) Quand l'immobilisme n'est plus un mal présidentiel.
 
En cinq ans, pas moins de 931 réformes ont été engagées, parmi les plus importantes jamais mises en œuvre. J’en retiendrai cinq :
 
La question prioritaire de constitutionnalité : Désormais, possibilité est donnée à un justiciable de demander au conseil constitutionnel au cours d’une instance de rendre un avis sur la conformité de la loi qu’on lui oppose à la Constitution. Comment pouvait-on, avant que Nicolas Sarkozy mette en place ce mécanisme, contester une loi datant de 1804 ? C’est une promesse faite pendant des décennies, mais jamais réalisée. C’est un pas énorme qui est fait en faveur de la justice et de la démocratie.
 
L’autonomie des universités : Attendue là encore depuis des décennies, voulue par Pierre Mendès France dès 1968 mais jamais mise en œuvre. Elle représente enfin la possibilité pour la France d’avoir des universités à la hauteur du talent de ses étudiants. C’est la possibilité de remettre l’éducation supérieure française au niveau de ses amis européens et internationaux tout en garantissant les chances de chaque étudiant. Mais c’est également la constitution de groupes d’enseignants-chercheurs capables de travailler ensemble pour faire des étudiants aujourd’hui, les grands du monde de demain.
 
La réforme des retraites : Comment peut-on remettre en cause une réforme nécessaire qui, si elle n’avait pas été mise en œuvre, aurait aggravé une situation déjà très grave ? Comment accepter de voir la sécurité sociale emprunter pour payer les    retraites de 15 millions de bénéficiaires, qui ont travaillé toute leur vie et qui méritent de profiter de leur repos ?
 
Quand l’espérance de vie augmente n’est-ce pas dans l’ordre des choses et un simple principe de bon sens que de travailler plus longtemps ? La pénibilité du travail    d’aujourd’hui n’est rien comparée à la pénibilité du travail d’hier. Nos anciens travaillaient dans le froid, dans la fumée, dans le charbon et pourtant ils ne comptaient pas leurs heures et ne    se plaignaient de rien.
 
La mise en place du statut d’auto-entrepreneur : Voilà une idée formidable permettant de laisser libre cours au génie français. Beaucoup de gens dans mon entourage en ont profités et à l’échelle nationale c’est un réel succès, 2,5 millions d’auto-entreprises. C’est une manière non négligeable de créer de l’emploi et de la richesse. Quel pays aujourd’hui, dans une économie ultra-tertiarisée et hyper-numerisée ne souhaite pas voir émerger des génies ? Qui pourrait se plaindre de voir un jour une entreprise française créer un produit ou un service révolutionnaire qui créerait des milliers d’emplois et concurrencerait sans peine les plus grandes entreprises américaines ? Un pays qui laisse le talent et la réussite s’exprimer, est un pays fort.
 
La mise en place du service minimum : Petite précision d’ordre formel à propos de cette réforme. En vérité l’expression de «service minimum» est employée pour simplifier la qualification de la loi. Il s’agit en vérité de la mise en place « d’une    réaffectation efficace des salariés non-grévistes en fonction des besoins classiques des usagers ». En effet, pour être véritablement « un service minimum », il aurait fallu que la loi n°2007-1224 du 21 août 2007, prévoie que les salariés puissent être réquisitionnés par l’Etat pour assurer correctement le service de transport. Or le droit de grève étant un droit à valeur    constitutionnelle, cela est impossible.

 Néanmoins l’essentiel c’est le résultat, et de ce point de vue il est incontestable que les grèves d’hier qui paralysaient tout le pays, ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Les grévistes devant prévenir 48 heures à l’avance de leur volonté de faire grève permettent une affectation de chaque salarié non-gréviste à un service, de manière à garantir le fonctionnement des transports. Toute personne peut désormais aller au travail et rentrer chez lui-même en période de conflit social.
 
IV°)Finalement pourquoi je vote Nicolas Sarkozy ?
 
- Il réunit toutes les qualités qui font du général de Gaulle l’homme admirable et admiré qu’il est et les qualités qui font d'un président de la République, un bon président : la force, l’autorité, la responsabilité, la compétence et un amour profond de la France.  Nicolas Sarkozy a réintégré la France dans le commandement de l’OTAN, il a fait avancé l’Europe et il a su imposer à ses partenaires les idées qui sont les siennes, qui sont les notre.
 
- Il est profondément humain : on ne me trompe pas sur les valeurs, ma sensibilité d’homme me permet de me rendre compte que Nicolas Sarkozy ne ment pas, est quelqu’un de sensible, d’humain et ses valeurs, de travail, de mérite et de vérité qui sont aussi les miennes, font partie intégrante de l’homme qu’il est.
 
- Il est le président de tous les français, il ne reste pas enfermé à ses amis et à ses militants. Jamais dans une réunion ou dans un meeting on ne voit de drapeau estampillé UMP flotter, seul le drapeau de la France virevolte au dessus de la foule. Dans ses gouvernements successifs l'ouverture a été son maitre mot et a permis de révéler des talents et permettre une représentation plus grande de la population française.
 
- Et puis il est le seul à se projeter dans l’avenir, voilà l’essentiel de cette campagne. Son slogan 'la France forte" correspond parfaitement à l'idée qu'il faut se faire pour que notre pays se relève. Une France forte dans une Europe forte c’est normal au XXIème siècle. Pour être fort et oser rivaliser avec les Etats-Unis d’Amérique qui je le rappelle restent la première puissance mondiale, ou encore avec la Chine qui pèse chaque jour plus lourd dans l'économie mondiale, ce n’est pas en matraquant le peuple français d’impôts qu'on acquerra la matière physique et intellectuelle nous permettant de nous solidifier.
 
Taxer « les riches » qui gagnent un million d’euros par an à 75%, voilà une brillante idée quand on dit soutenir les classes    moyennes et populaires. Je pose la question, pour passer de 41%, tranche maximale d’imposition actuelle, à 75% ne faut-il pas de manière évidente rééchelonner complètement le système d’impôts sur le revenu ? Pensez-vous sérieusement que seuls les riches seront taxés et que les moins riches en bénéficieront ? La personne qui gagne 999.999€ par an serait-elle imposée à 41% alors que son compatriote qui gagne 1€ de plus le serait à 75% ?

Soyons réalistes, ce sont les classes moyennes qui seront les premières victimes de ce système qui ne semble être rien d'autre que la matérialisation de la sempiternelle conception démagogique de Robin des bois « voler aux riches pour donner aux pauvres». Quelle drôle de façon d’encourager la réussite et l’émergence des nouveaux talents. L’égalité parfaite est la pire des inégalités et aujourd’hui l’argent étant roi, celui qui gagne de l’argent parce qu’il innove, parce qu’il étudie, parce qu’il crée des emplois, ne l’a pas volé. Il ne fait que récolter de manière totalement justifiée le fruit de son travail, de ses efforts et de son mérite.
 
 V°) Rares sont les navigations sans tempête...
 
        Après la guerre nous avons eu presque trente ans de rayonnement et d'expansion économique, sociale et technologique. Nous venons de traverser une période de crise qui aurait pu nous être fatale. L’heure est maintenant à l’amorce d’une nouvelle période de faste mais pour cela il faut un homme fort à la barre. Après De Gaulle, aucun autre président n’a su incarner cet homme. Seul Nicolas Sarkozy peut y prétendre. De Gaulle a connu des tempêtes au début de sa présidence, mais il s’avère qu’il a été un bon capitaine et que le calme revenu, il a su porter la France au plus haut. Aujourd’hui il est reconnu par tous.
 
Nicolas Sarkozy a lui aussi connu des tempêtes, durant ces cinq dernières années, puisse-t-il connaitre la même reconnaissance que de Gaulle dans le futur. Mais pour que cette reconnaissance prenne toute sa force, il faut lui laisser la chance d’agir dans le calme, pour que la France retrouve toute la splendeur qu’elle a perdue depuis trop longtemps. Il ne s’est jamais avéré être une bonne solution que de changer de capitaine au milieu de la tempête.
 
Kaitz'F
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