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Le blog de Kaitz
9 mai 2012

Cri du coeur d'un héritier du Sarkozysme

Monsieur le Président de la République,

      Je n’ai pas trouvé meilleure façon d’introduire mon propos que celle de vous dire merci. Je vous remercie du plus profond de mon cœur pour tout ce que vous avez fait pour la France, pour ceux qui l’aiment et pour le petit homme que je suis, qui aspire à devenir grand.

      Sept ans, sept longues années que je vous suis, que je vous soutiens, que je vous aime. Vous avez fait germer en moi la graine de la politique qui n’est clairement pas un héritage familial et que j’essaie aujourd'hui de partager et de transmettre. Si aujourd'hui de la politique je sais que je veux faire plus qu’une passion c’est grâce à vous. Vous l’avez modernisé, vous m’avez redonné confiance en elle, vous avez forgé mes convictions et vous m’avez permis d’affirmer, de vivre et de revendiquer chaque jour un peu plus l’amour pour mon pays, pour notre pays.

      Cette campagne présidentielle qui s’achève est la première pour laquelle je me suis réellement engagé. De tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force, j’ai porté avec fierté les couleurs de notre famille politique et du Sarkozysme dont je suis un enfant. Ce véritable courant de pensée est et restera sans aucun doute, le plus grand courant de pensée jamais connu depuis le Gaullisme.

      Avec mes amis militants, qui sont aujourd’hui plus que cela, nous avons passé des heures à arpenter les rues de notre ville pour coller des affiches,  distribuer des tracts, remplir les boites aux lettres. Nous l’avons fait avec la France chevillée au cœur, la force de nos convictions et de nos valeurs, en puisant notre énergie dans la votre. Les valeurs que nous portons ne sont ni plus, ni moins que celles que vous avez hissé jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Si aujourd’hui nous savons toutes et tous que le travail, le mérite, la responsabilité, la pugnacité, la ténacité, le courage, la force, la générosité, la tolérance, l’énergie et l’amour de la France sont des valeurs plus fortes que tout, c’est grâce à vous.

      Nous voulons la France forte et je sais qu’elle existe, je l’ai vu dans les nombreuses réunions et meeting que vous avez tenu et auxquels j’ai assisté. La ferveur d’un peuple uni sous le drapeau tricolore, qui chante à l’unisson la Marseillaise, main droite sur le cœur et cela quel que soit son âge, sa couleur de peau, son milieu social, sa religion. Ce peuple de France prêt à construire ensemble, main dans la main, la France la plus belle qui soit. Vous la voulez, nous la voulons et nous l’aurons.

      J’ai eu la chance de vous serrer la main gauche, celle du cœur et cela a été pour moi la conclusion d’un pacte. Celui de ne jamais faillir à mon engagement, de porter très haut nos valeurs et  de toujours rester digne comme vous l’avez été dimanche soir à la Mutualité. Ce discours restera à jamais la preuve de votre dignité, de votre humilité, de votre dévouement,  de votre force morale et de votre humanité. Jamais je ne pleure, mais j’ai tellement été touché par vos mots que des larmes ont perlées sur mes joues, avant de m’effondrer en réalisant que j’étais orphelin.

      Vous venez de nous transmettre un patrimoine extraordinaire que nous allons défendre, agrandir, enrichir et perpétuer, soyez-en sur. Les fondements du Sarkozysme, ce somptueux mélange fait de la grandeur du général de Gaulle, de l’esprit de conquête de Napoléon, du rayonnement de Louis XIV, doublé de l’esprit et de la plume des plus grands philosophes des lumières, de l’énergie des plus grands athlètes et du courage des résistants sont bien ancrés en nous et votre discours du 28 novembre 2004 sera toujours là pour nous les rappeler.

      Nous allons devoir mener de nombreux combats pour reconquérir chaque canton, chaque ville, chaque département, chaque région et nous les livrerons sans jamais trahir cet héritage que vous nous laissez et auquel nous tenons tant. Comme vous l’avez si bien dit, « Il n’y a pas de fatalité, il y’a toujours des marges de manœuvre pour celui qui refuse de subir ». Nous resterons droits, fiers, dignes, avec le drapeau français comme symbole, son amour comme force et sa défense comme motivation. C’est dans la défaite qu’on acquiert la plus grande unité, qu’on se renforce, qu’on développe les plus belles idées et c’est seulement après une défaite que l’on peut savourer une victoire.

      Aujourd’hui j’éprouve la plus grande des fiertés d’être en première ligne pour mener ce grand combat que représente la reconquête du pouvoir. Mon récent engagement de militant est né grâce à vous et c’est pour vous qu’il continuera.  Je sais que la politique va devenir plus qu’une passion pour moi, un jour peut-être j’aurai la chance d’exercer des responsabilités et sachez qu’à la liste des personnes que j’ai pris en modèle, en exemple pour me forger et monter le plus haut possible j’y ajoute aujourd’hui votre nom. J’ai écrit que l’Histoire vous remerciera, reconnaitra votre grandeur et celle de votre action. C'’est sur le terrain que nous en récolterons les fruits et nous n'oublierons jamais de vous rendre hommage.

      Monsieur le Président, la France forte a pleuré votre défaite dimanche, aujourd’hui c’est toute la France qui vous pleure. Nous allons faire en sorte que ces larmes ne soient qu’éphémères et que vous viviez à travers nous. Nous allons agir avec l’espoir que dans quelques temps vous puissiez nous redire que vous nous aimez, en y ajoutant que vous êtes fiers de nous.

      En espérant que vous ayez un jour le sentiment que nous vous avons rendu tout le bien que vous nous avez fait. Au nom de toutes celles et tout ceux qui ressentent la même chose que moi, je tiens à vous dire, Monsieur le Président de la République, qu'on vous aime.

Kaitz ' F

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